Painting
Sophie Sala
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Presentation

?Du choc des couleurs pour atteindre la condition humaine
Peintures de Sophie Sala
?Maîtres jongleurs, ils transforment le lieu et les personnes et usent de la comédie magnétique. Les yeux flambent, le sang chante, les os s’élargissent, les larmes et les filets rouges ruissellent.
Leur raillerie ou leur terreur dure une minute, ou un mois entier.
J’ai seul la clé de cette parade sauvage ”
- de : Rimbaud, Illuminations, ?Parade?
Sauvage, brute, frontale : telle se présente la peinture de Sophie Sala. Les acryliques sur papier laissent se succéder jongleurs, clown, diablotins, figures grotesques et figures de piété, mais le plus souvent des visages, dissimulés parfois en fleurs ou en composition abstraite.
Cette ?parade? énigmatique de saltimbanques, entrée dans l’histoire de l’art avec James Essor, impose le masque comme dénominateur commun. Dans ce monde inversé, le vrai monde est sur scène. Nul hasard alors si Sophie Sala est aussi auteur-compositeur avec une réelle culture de la scène. Le clown, fut-il clown triste, c’est d’abord elle.
Ce défilé de masques s’impose par une peinture frontale. Le chromatisme tranché - trace d’une recherche poussée sur les associations de couleur - dit une vision du monde brute voire brutale.
La séparation nette des surfaces, le cerne noir qui entoure les figures pourraient évoquer la manière de Georges Rouault et ses références spirituelles à l’art du vitrail. Ce serait compter sans le mouvement. Ici, les visages bougent, l’air frémit, on sent la vie qui palpite. Pourtant, la spiritualité n’est pas absente et l’au-delà de l’homme apparaît au travers des masques.
La transcendance immanente apparaît dans les mouvements du pinceau, dans la couleur. Les visages sont en accord avec le monde.
Ainsi, alors que la manière expressionniste de Sophie Sala rappelle à bien des égards la pétiode de la toute fin du XIXè Siècle, (celle) d’ Edvard Munch, celle du « Cri », celle de « La Madone », l’émotion qui sourd ici est une émotion positive. Les couleurs disent ici un accord d’humeur bienveillant entre l’homme et le monde. Et si les regards restent étonnés, c’est que la recherche sans fin de l’identité surprend.
Identité complexe, doubles, couples, miroirs : cette peinture nous montre une quête et nous invite à entrer dans la danse?dans la parade !”
Nathalie Simonet, amateur d’art, été 2011


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